dimanche 6 janvier 2013

maladies de l’amiante dyspnée…

 

…  leur retentissement sur les fonctions respiratoires, la dyspnée, les douleurs et l'équilibre psychique (3 janvier 2007) 

Les plaques pleurales sont les plus courantes et aussi les moins graves de toutes les pathologies dues à l'amiante. Aussi, à l'heure des bilans, leur réparation est-elle l'objet de controverses, d'où la nécessité de faire le point sur les diverses atteintes en relation avec les fibroses pleurales…

maladies_de_l_amiante

l’amiante chez soi – Corse – USA - Québec

 

Amiante environnement

I - Les affleurements d'amiante en Corse :

Partie 1 : Exposition et risques liés à la pollution par l'amiante dans l'environnement en Haute Corse

Partie 2 : l'amiante environnemental en Corse, quelques enseignements des mesures prises aux USA dans deux communes (Libby et El Dorado)

Intervention de Ban Asbestos, le 27 Février 2008, contre des pressions sur une inspectrice du travail en Corse (interventions également de l'Association d'inspecteurs du travail L611-10 auprès du Ministre et du Bureau International du Travail)

II - Les fibres courtes d'amiante sont-elles toxiques ? Production de connaissances scientifiques et maladies professionnelles (Article d'Annie Thébaud-Mony)

III - Condé sur Noireau : la vallée de l'amiante

IV - La pollution de l'environnement par l'amiante (voir ci-dessous)


amiante "crocidolite" dit amiante bleu

amiante chrysotile

II - Pollution de l'environnement par l'amiante

Mésothéliomes et plaques pleurales

Il est maintenant totalement admis qu'il existe une relation entre la pollution de l'environnement par l'amiante et l'apparition d'un excès de mésothéliomes et de plaques pleurales dans les populations concernées. Il doit exister également un excès en cancers du poumon mais plus difficile à mettre en évidence en raison des multiples autres expositions générant cette pathologie. Aussi les études se focalisent-elles essentiellement sur les mésothéliomes comme témoins des effets toxiques de l'amiante, même pour de faibles niveaux d'exposition .

Nous emprunterons à Messieurs Pinto et Soffritti ainsi qu'au professeur Maltoni, mondialement connu pour ses travaux sur la cancérogenèse, une réflexion préalable sur l'origine des mésothéliomes (1) : " Puisque le mésothéliome est rare, et en raison de la relation causale entre amiante et mésothéliome, ce type de cancer a été considéré comme un événement pathologique " sentinelle " témoignant de l'exposition à l'amiante. Il y a cependant une fraction des cas de mésothéliomes dans lesquels l'exposition à l'amiante n'a pas été mise en évidence. Pour ces cas, il existe une tendance à considérer -chez beaucoup- qu'il s'agit d'une origine spontanée. C'est une erreur car une origine non prouvée (inconnue) n'est pas synonyme d'une origine spontanée. En fait des causes réelles peuvent rester inconnues si elles ne sont pas recherchées avec diligence, spécifiquement et systématiquement ".

l_amiante_chez_soi

L'amiante [Document technique - Paramètres chimiques/physiques]

Extrait voir lien au bas de l’article.

Recommandation

Il n'existe pas d'ensemble cohérent de données convaincantes indiquant que l'ingestion d'amiante est dangereuse. Par conséquent, il n'est pas nécessaire de fixer une concentration maximale acceptable (CMA) pour l'amiante dans l'eau potable.

Propriétés physico-chimiques, utilisations et sources de contamination

Le terme amiante est un générique désignant les minéraux fibreux à base de silicates faisant partie du groupe des serpentines ou du groupe des amphiboles, qui sont fortement répandus dans l'ensemble de la croûte terrestre. Six minéraux ayant une importance commerciale sont généralement désignés sous le nom d'amiante : le chrysotile, qui est le seul membre du groupement des serpentines et la seule forme d'amiante extraite au Canada, et la crocidolite, l'amosite, la trémolite, l'anthophyllite ainsi que l'actinolite, qui appartiennent au groupe des amphiboles.

À cause de sa nature chimique et de sa structure cristalline, l'amiante possède un certain nombre de propriétés utiles, dont une grande résistance à la traction, à la chaleur et aux produits chimiques, une forte durabilité et une grande flexibilité. Grâce à ces propriétés, une multitude d'applications sont rendues possibles, en particulier comme matériaux de construction tels que les tuyaux et les feuilles d'amiante-ciment (A/C), comme isolants électriques et thermiques et produits résistant à la friction tels que les garnitures de freins. À l'heure actuelle, la production mondiale d'amiante s'élève à environ 4,5 millions de tonnes dont plus de 99 pour cent sont du chrysotile.1 À peu près 1,5 millions de tonnes de chrysotile sont extraites chaque année des mines canadiennes, situées principalement dans la province de Québec.1 Les autres variétés d'amiante le plus utilisées sont l'amosite et la crocidolite.

 

L'amiante est omniprésent dans l'environnement par suite d'un usage industriel intensif et de la dispersion des fibres naturelles.2 Il est introduit dans l'eau par dissolution des minéraux et des minerais contenant de l'amiante, le déversement d'effluents industriels, la pollution atmosphérique et, dans certains cas, la dégradation des tuyaux en A/C des réseaux d'alimentation en eau. Cette dernière contribution à la teneur des eaux en amiante varie en fonction de l'agressivité de ces dernières, qui dépend elle-même de leur pH, de leur alcalinité et de leur dureté. D'après une étude réalisée à l'échelle nationale à 71 points d'échantillonnage répartis d'un bout à l'autre du Canada, l'érosion des tuyaux en A/C semble avoir contribué de façon mesurable à la teneur des eaux en amiante à deux endroits seulement, bien que ces tuyaux aient été utilisés dans environ 19 pour cent des réseaux d'alimentation en eau.3

Exposition

Le chrysotile fut le principal genre d'amiante identifié lors d'une étude réalisée en 1977 à 71 points d'échantillonnage des réseaux de distribution d'eau potable répartis dans l'ensemble du Canada; les eaux étaient peu contaminées par des amphiboles. D'après l'étude au microscope électronique à transmission (MET), avec identification par spectroscopie des rayons X et diffraction électronique dans un domaine choisi, les concentrations de chrysotile variaient de non décelables (<0,1 million de fibres par litre) à 2 000 millions de fibres par litre. En général, la longueur moyenne des fibres se situait entre 0,5 et 0,8 µm. D'après les résultats de cette étude portant sur l'alimentation en eau d'environ 55 pour cent de la population canadienne, on a évalué que dans 5 pour cent des cas, l'eau renfermait des concentrations de chrysotile supérieures à 10 millions de fibres par litre et que dans 0,6 pour cent, elle renfermait plus de 100 millions de fibres par litre.3

En outre, il existe un risque d'exposition à des particules d'amiante passant de l'eau du robinet à l'air ambiant; toutefois, des essais réalisés au moyen d'un humidificateur à tambour classique ont montré que la quantité de fibres d'amiante libérée dans l'air par une eau renfermant 40 ± 10 millions de fibres par litre était négligeable.4 Les concentrations élevées d'amiante présentes dans les sources d'approvisionnement en eau potable de Woodstock (NY) (jusqu'à 10 milliards de fibres par litre) ont été attribuées à une grave détérioration de tuyaux en A/C; on a signalé des concentrations bien supérieures d'amiante dans l'air de trois maisons «touchées» dont l'alimentation en eau renfermait des concentrations élevées d'amiante (de 17 à 31 millions de fibres par litre) comparativement aux trois maisons témoins où ces concentrations étaient faibles (de 0,15 à 2,6 millions de fibres par litre); ces chiffres sont le résultat d'une numération des fibres totales par MET avec diffraction électronique à microfaisceau.5 Toutes les concentrations de fibres atmosphériques déterminées au cours de cette étude se situaient dans la plage de celles mesurées, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, au cours des autres études. Bien qu'elles eussent été plus pertinentes pour l'évaluation des risques pour la santé, les concentrations de fibres atmosphériques ayant une longueur supérieure à 5 µm n'ont pas été déterminées; les auteurs ont cependant signalé que la différence entre la concentration atmosphérique trouvée dans les maisons «touchées» et les maisons témoins était principalement attribuable à l'augmentation du nombre de fibres courtes (<1 µm) dans les maisons où l'alimentation en eau renfermait des concentrations élevées d'amiante. Ces observations semblent incohérentes dans le cadre de l'hypothèse selon laquelle l'amiante d'origine hydrique présente dans les maisons «touchées» aurait été responsable de l'augmentation importante des concen-trations atmosphériques de ce minéral; en effet, les fibres trouvées dans l'alimentation en eau de ces maisons, attribuables à l'érosion de tuyaux en A/C, étaient plus longues que celles trouvées dans les maisons témoins.

L'étendue de la contamination des aliments solides par l'amiante n'a pas été bien étudiée en raison de l'absence d'une méthode d'analyse simple et fiable. Il est à peu près assuré que les aliments contenant des particules de sol ou de poussières ou des saletés renferment des fibres d'amiante. On a trouvé des concentrations de 0,151 ' 106 fibres par litre dans certaines bières anglaises.6 Des concentrations variant de 4,3 à 6,6 ' 106 fibres par litre ont été signalées dans les bières canadiennes; dans les boissons gazeuses, les concentrations trouvées allaient de 1,7 à 12,2 ' 106 fibres par litre.7

On ne possède que des données limitées concernant les concentrations atmosphériques d'amiante présentes dans les communautés canadiennes. Autrefois, les résultats des mesures effectuées étaient présentés sous forme de concentrations gravimétriques; ce sont là des unités moins appropriées que les concentrations de fibres atmosphériques pour l'évaluation des risques pour la santé. D'après des mesures effectuées au Canada par MET analytique avec préparation directe de l'échantillon, les concentrations moyennes de chrysotile variaient de <0,002 à <0,045 fibre par millilitre à 12 emplacements de l'agglomération torontoise. À 12 autres endroits du sud de l'Ontario, les concentrations moyennes allaient de <0,002 à <0,033 fibre par millilitre. Aux 10 emplacements ruraux éloignés ayant fait l'objet de l'étude, les concentrations étaient toutes inférieures à la limite de détection de la méthode analytique utilisée (<0,002 fibre par millilitre)…

 

L'amiante [Document technique - Paramètres chimiques/physiques]

Amiante - Vers «un désastre de santé publique» | Le Devoir

 

…  Extrait de quelques commentaires puis de l’article.  Voir lien au bas de l’article.

…  «

  • Huguette Daigle - Inscrite
    24 juillet 2012 06 h 51

    M Paquet.

    On dirait que vous êtes né dans la nuit des temps tellement vous vivez dans le passé.
    En 78,personne ne savait les problèmes reliés à l'amiantose mais aujourd'hui c'est connu et on le sait.Même celui que vous défendez toujours le sait très bien mais pour avoir des votes ils se fout de la poppulation d'asbestos pourvu qu'il garde le pouvoir.
    Au lieu d'investir dans la mine qui ne paie pas ses frais pourquoi ne pas développer autre chose pour que la population aie un autre moyen de gagner leur vie?
    D'un autre côté si ces gens là veulent en mourir libre à eux d'élire Charest et se laisser mourir.Ils savent ce qu'ils ont à faire.Ils sont majeure et vaccimés comme on dit.
    Rouge un jour rouge toujours.Même plus besoin de réfléchir ils et de suivre la politique ils savent qu'ils vont voter rouge encore et encore.

     

  •  

    Francois Parent - Inscrit
    24 juillet 2012 07 h 18

    Gouvernement du Canada et Qc nous mentent

    N'allez pas croire ce que les gouvernements vont dire et ce même par à part au gaz schiste et à l'exploitation pétrolifère. On essaie de nous faire à croire qu'il existe des moyens sécuritaire d'exploiter le matière toxique mais il en est rien. Tout ce dont le gouvernement désire donner accès à de l'emploi quoiqu'il en coûte pour attirer sont électorat. Nous sommes entrain de détruire l'environnement et mettre notre qualité de vie en péril pour des raisons économique. Nous courrons vers une impasse avec nos gros appétits financier. Et pourtant il existe une économie propre mais les gouvernements ne veulent pas les développer réellement.

     

  •  

    WIDO HOVILLE - Inscrit
    24 juillet 2012 07 h 30

    Amiante 1958 En Allemagne ma mère savait que c'est dangereux!

    C'est un faux débat. On a accordé une garantie de crédit pour sauvegarder les votes PLQ dans la région. Le PQ s'il était au pouvoir aurait fait de même. On se rapelle leur opposition contre le développement de la Baie James en disant vaut mieux installer 10 centrales Atomiques le long du fleuve Saint-Laurent. J'étais en 1958 technicien à l'âge de 19 ans dans une société Allemande d'électricité (similaire à HQ) et j'étais en contacte avec l'amiante. En racontant cela à ma mère de 55 ans - elle m'a mise en garde contre l'amiante! Comment est-il possible qu'une mère allemande en 1958 savait que c'est dangereux et pas les politiciens du Québec? Tout le monde le sait. C'est pour cette raison qu'on a interdit l'utilisation de l'amiante sur les plaquettes de freins des voitures devenant poussiere et danger publique (enfants, passants etc.). Alors arrêtez de mettre la tête dans le sable. Les gens sont tellement naifs et on oublit tout quand cela vient aux élections. Depuis 1958 j'évite l'Amiante (En Allemagne on le connait sous le nom Eternit et on l'a installé sur les toits (Amiante ondulé) à la place du fer…»

  • …  puis l’article ici:

  • Amiante - Vers «un désastre de santé publique»

    Un comité international d’épidémiologistes condamne l’utilisation de l’amiante sous toutes ses formes

    24 juillet 2012 | Amélie Daoust-Boisvert | Santé

    La mine Jeffrey, à Asbestos, dont la relance, soutenue par Québec, est vivement condamnée par des épidémiologistes du monde entier. Photo : La Presse canadienne (photo) Jacques Boissinot La mine Jeffrey, à Asbestos, dont la relance, soutenue par Québec, est vivement condamnée par des épidémiologistes du monde entier.

    Des épidémiologistes de partout sur la planète unissent leurs voix pour demander le bannissement de l’amiante.

    Ce pavé dans la mare vise à faire contrepoids au discours des gouvernements et des industriels qui prétendent que la science ouvre la porte à l’utilisation sécuritaire de l’amiante. « Pour la première fois, les épidémiologistes affirment d’une seule voix que l’amiante ne peut pas être utilisé de façon sécuritaire », dit Colin Soskolne. Le professeur à la School of Public Health de l’Université de l’Alberta a créé, l’an dernier, le comité international qui condamne aujourd’hui sans équivoque le minéral sous toutes ses formes.

    Le comité mixte des politiques des sociétés d’épidémiologie (CMP-SE) est un consortium d’associations d’épidémiologistes dont fait partie la Société canadienne d’épidémiologie et de biostatistique, que M. Soskolne a présidée de 2007 à 2011. C’est ce comité qui publiera aujourd’hui un énoncé de position sur l’amiante.

    Le document, consulté par Le Devoir, demande que l’extraction, l’utilisation et l’exportation d’amiante sous toutes ses formes soient bannies à l’échelle mondiale. Il exhorte particulièrement les pays exportateurs que sont le Canada, le Brésil, le Kazakhstan et la Russie à agir et à apporter une aide de « transition » aux régions qui pourraient souffrir de la fermeture de mines locales, comme c’est le cas à Asbestos, au Québec, une région dont l’économie souffre de la fermeture de la mine et qui compte sur sa relance.

    La décision de Québec de prêter 58 millions pour relancer la mine Jeffrey a vivement déçu les épidémiologistes. « J’espère que notre prise de position va faire réfléchir le premier ministre Jean Charest et l’industrie qui prétendent que l’amiante peut être utilisé de façon sécuritaire », dit Colin Soskolne. « Pour une raison étrange et inexplicable, certains n’écoutent pas la science et soutiennent une position idéologique, ajoute-t-il. Il est faux de prétendre qu’il y a toujours une controverse scientifique au sujet de l’amiante. » Pour lui, la décision de Québec d’appuyer la relance de la mine Jeffrey, dont le minerai sera majoritairement exporté, est « honteuse ». Québec et l’industrie affirment qu’un audit annuel sur l’utilisation sécuritaire dans les usines étrangères protège les travailleurs et les populations.

    Le comité international d’épidémiologistes souhaite aussi que soient rendus publics des inventaires précis des bâtiments contenant de l’amiante, en particulier les écoles et les bâtiments fréquentés par des enfants.

    Ils défendent aussi le « droit des scientifiques à mener leurs recherches sans être victimes d’intimidation », car il arrive que « l’industrie intente des poursuites contre les scientifiques pour les réduire au silence ».


    Un consensus

    Les preuves scientifiques sont accablantes : toutes les formes d’amiante, dont le chrysotile, sont susceptibles de causer des cancers, le méso.théliome, l’amiantose et d’autres maladies, souligne le comité mixte. Il ajoute que si on ne freine pas « l’utilisation accrue » de la fibre, nous nous dirigeons tout droit vers « un désastre de santé publique » et des « morts prématurées », et ce, pour des décennies à venir dans les pays en voie de développement où il est exporté, « répétant l’épidémie à laquelle nous assistons aujourd’hui dans les pays développés ».

    Selon les épidémiologistes, quand les coûts de santé sont pris en compte, l’amiante entraîne non seulement une « tragédie humaine », mais aussi un « désastre économique ».

    Les épidémiologistes accusent les lobbys, comme l’Institut du chrysotile, de véhiculer sous un faux vernis scientifique des arguments « erronés, dangereux et trompeurs ». « C’est en niant les dangers de l’amiante que l’industrie réussit à le commercialiser dans les pays en développement », selon les épidémiologistes.

    « À la lumière des preuves scientifiques irréfutables du danger de l’exposition à l’amiante sous toutes ses formes pour la santé humaine, nous sommes très inquiets que des gouvernements mettent imprudemment en péril non seulement leurs propres citoyens en laissant l’exploitation et la commercialisation et l’amiante continuer, mais aussi les citoyens des pays où cet amiante sera utilisé », écrivent-ils.

    Neuf des treize associations savantes membres du comité mixte des politiques des sociétés d’épidémiologies signent la déclaration, dont l’American College of Epidemiology, l’International Epidemiological Association et l’International Society for Environnemental Epidemiology.

    De plus, leur position a obtenu l’appui de 150 autres signataires, comme l’Association médicale canadienne et la Société canadienne du cancer et de nombreux groupes de défense des victimes de l’amiante à travers le monde. Des groupes indiens, marché en partie visé par l’industrie québécoise de l’amiante, signent également la déclaration.

    Amiante - Vers «un désastre de santé publique» | Le Devoir

    Moteur de recherche Asbestos amiante pollution

     

    Le texte extrait du lien au bas de l’article:

      


    FIBRES D’AMIANTE DANS L’AIR
    INTÉRIEUR ET EXTÉRIEUR
    ÉTAT DE SITUATION AU QUÉBEC

    SOUS-COMITÉ SUR LA MESURE DE L’EXPOSITION



    SEPTEMBRE 2003

    AUTEURS
    Pierre Lajoie, médecin et responsable du Comité,
    Direction de la santé publique de Québec et Institut national de santé publique du Québec
    Chantal Dion, chimiste, Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail
    Louis Drouin, médecin, Direction de la santé publique de Montréal-Centre
    André Dufresne, chimiste, Université McGill
    Benoît Lévesque, médecin,
    Direction de la santé publique de Québec et Institut national de santé publique du Québec
    Guy Perrault, chimiste, Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail
    Henri Prud’homme, médecin, Direction de la santé publique de Québec
    Luc Roberge, hygiéniste, Centre local de services communautaires Frontenac
    Robert Simard, médecin, Direction de la santé publique de Montréal-Centre
    Alice Turcot, médecin, Direction de la santé publique de Chaudière-Appalaches
    Jean-Marc Tardif, hygiéniste, responsable du projet amiante,
    Direction de la protection de la santé publique, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec

    EN COLLABORATION AVEC
    Marcel Bélanger, médecin, Direction de la santé publique de Lanaudière
    Raynald Brulotte, ingénieur, ministère de l'Environnement du Québec
    Louise De Guire, médecin, Direction de la santé publique de Montréal-Centre
    Jacques Lebel, chimiste, Institut de l'amiante de Québec
    Maurice Poulin, médecin-conseil, responsable de l’unité Santé au travail, Direction des risques biologiques,
    environnementaux et occupationnels, Institut national de santé publique du Québec

    SECRÉTARIAT
    Hélène Brisson, Direction de la santé publique de Québec
    Raymonde St-Jean, Direction de la santé publique de Trois-Rivières (révision)

    RÉVISION DES TEXTES
    Jean-Marc Leclerc, agent de recherche, Institut national de santé publique du Québec


    Ce rapport est présenté au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec par le sous-comité sur la
    mesure de l’exposition du Comité aviseur sur l’amiante au Québec.




    Ce document est disponible en version intégrale sur le site Web de l’INSPQ : http://www.inspq.qc.ca
    Reproduction autorisée à des fins non commerciales à la condition d’en mentionner la source.
    CONCEPTION GRAPHIQUE
    MARIE PIER ROY

    DOCUMENT DÉPOSÉ À SANTÉCOM (HTTP://WWW.SANTECOM.QC.CA)
    COTE : INSPQ-2003-053

    DÉPÔT LÉGAL – 4e TRIMESTRE 2003
    BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DU QUÉBEC
    BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DU CANADA
    ISBN 2-550-41045-9

    ©Institut national de santé publique du Québec (2003)
    Fibres d’amiante dans l’air intérieur et extérieur
    État de situation au Québec
    TABLE DES MATIÈRES
    LISTE DES TABLEAUX.................................................................................................................... III
    LISTE DES FIGURES ........................................................................................................................ III
    INTRODUCTION ..................................................................................................................................1
    1. LES TECHNIQUES DE MESURES DE L’EXPOSITION AUX FIBRES ............................5
    1.1. ANALYSES DES FIBRES DANS LES ÉCHANTILLONS DE PROCÉDÉ........................................5
    1.2. MESURES DE LA CONCENTRATION DE FIBRES DANS L’AIR (5)...........................................7
    CONCLUSION ................................................................................................................................12
    RÉFÉRENCES ................................................................................................................................12
    2. LES NORMES ET CRITÈRES D’EXPOSITION ADMISSIBLE EN MILIEU DE
    TRAVAIL....................................................................................................................................13
    2.1. ÉTAT DE LA SITUATION......................................................................................................13
    RÉFÉRENCES ................................................................................................................................14
    3. LES ÉDIFICES PUBLICS.........................................................................................................15
    3.1. L’EXPOSITION ET LES RISQUES À LA SANTÉ .....................................................................16
    3.2. MISE EN PLACE D’UN PROGRAMME DE MAINTENANCE ET D’ENTRETIEN.......................24
    3.3. L’ÉVALUATION DE L’ÉTAT DES MATÉRIAUX CONTENANT DE L’AMIANTE .....................24
    3.4. ÉTUDE DANS LES ÉCOLES DU QUÉBEC...............................................................................26
    CONCLUSION ................................................................................................................................28
    RÉFÉRENCES ................................................................................................................................29
    4. L’INDUSTRIE DE LA TRANSFORMATION DE L’AMIANTE.........................................33
    4.1. MÉTHODOLOGIE.................................................................................................................33
    4.2. RÉSULTATS .........................................................................................................................34
    4.3. DISCUSSION.........................................................................................................................40
    RÉFÉRENCES ................................................................................................................................44
    5. LE SECTEUR MINIER.............................................................................................................47
    5.1. MINÉRALOGIE ....................................................................................................................47
    5.2. NORMES ..............................................................................................................................48
    5.3. ÉCHANTILLONNAGE...........................................................................................................48
    Institut national de santé publique du Québec I
    Fibres d’amiante dans l’air intérieur et extérieur
    État de situation au Québec
    5.4. RÉSULTATS .........................................................................................................................52
    5.5. DISCUSSION.........................................................................................................................54
    CONCLUSION ................................................................................................................................55
    RÉFÉRENCES.................................................................................................................................56
    6. L’ENVIRONNEMENT EXTÉRIEUR......................................................................................57
    6.1. BRUIT DE FOND ...................................................................................................................57
    6.2. VILLES MINIÈRES................................................................................................................62
    6.3. RÉSIDUS D'AMIANTE...........................................................................................................64
    6.4. ÉVALUATION DE LA SITUATION AU QUÉBEC.....................................................................72
    CONCLUSION ................................................................................................................................73
    RÉFÉRENCES.................................................................................................................................74
    CONCLUSION GÉNÉRALE ..............................................................................................................77
    ANNEXE 1 NUMÉRATION DES FIBRES ....................................................................................81
    ANNEXE 2 ÉVOLUTION DES NORMES EN MILIEU DE TRAVAIL ....................................85
    ANNEXE 3 PROTOCOLE D’ÉVALUATION DU POTENTIEL D’ÉMISSION DES
    FIBRES D’AMIANTE DANS L’AIR AMBIANT .....................................................91
    ANNEXE 4 CARACTÉRISTIQUES DES ÉTABLISSEMENTS OÙ DES
    DÉPASSEMENTS DE NORMES ONT ÉTÉ IDENTIFIÉS.....................................97
    ANNEXE 5 RECOMMANDATIONS SUR LES NORMES DE QUALITÉ DE L’AIR
    POUR L’AMIANTE...................................................................................................101
    II Institut national de santé publique du Québec
    Fibres d’amiante dans l’air intérieur et extérieur
    État de situation au Québec
    LISTE DES TABLEAUX
    Tableau 1 Répartition des établissements selon le secteur économique et nombre
    total de travailleurs.....................................................................................................36
    Tableau 2 Concentrations d’amiante dans l’air extérieur rapportées dans la
    littérature.....................................................................................................................59
    Tableau 3 Études sur les concentrations de fibres d’amiante dans l’air extérieur.................61
    Tableau 4 Concentrations de particules de chrysotile : moyennes annuelles par poste
    et par région ................................................................................................................66

    LISTE DES FIGURES
    Figure 1 Concentrations de fibres d’amiante dans l’air ambiant..........................................63
    Figure 2 Concentrations de fibres d’amiante dans l’air ambiant..........................................63
    Figure 3 Variation saisonnière de la pollution atmosphérique par l’amiante......................67
    Institut national de santé publique du Québec III
    Fibres d’amiante dans l’air intérieur et extérieur
    État de situation au Québec
    INTRODUCTION
    En 1997, un Comité aviseur sur l’amiante a été mis sur pied par le ministère de la Santé et des
    Services sociaux (MSSS) compte tenu des développements internationaux dans le dossier de
    l’amiante, notamment suite au bannissement de ce dernier en France et à la controverse qui a suivi.
    L’objectif de ce comité était de faire des recommandations concernant les mesures appropriées
    d’information de la population et de protection de la santé publique à mettre en œuvre.
    Le mandat du Comité aviseur sur l’amiante (mesure de l’exposition) consistait à « évaluer la
    pertinence et la faisabilité de dresser un portrait de l’exposition de la population générale à l’amiante,
    particulièrement, dans les édifices publics dont les écoles ». Pour ce faire, le sous-comité créé à cette
    fin a d’abord analysé les données existantes disponibles concernant l’ensemble des milieux. Dès juin
    1997, le sous-comité identifiait les écoles comme étant un milieu prioritaire d’intervention. Pour ce
    milieu, le sous-comité a développé un protocole ainsi que des outils d’évaluation environnementale à
    l’intention de l’ensemble des commissions scolaires et des directions de santé publique (DSP)
    concernées. Sous l’égide du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), les travaux se sont
    effectués en étroite collaboration avec le ministère de l’Éducation (MEQ), la Commission de la santé
    et de la sécurité du travail (CSST) et l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du
    travail (IRSST).
    La démarche de gestion sécuritaire de l’amiante dans les écoles a été lancée dès l’été 1997. Une
    grande partie des ressources du sous-comité a été mobilisée pour cette démarche. De plus, les
    ressources ont été affectées à la définition d’un critère d’action utilisable pour la gestion de la situation
    dans les écoles. Parallèlement, les travaux se sont poursuivis concernant les autres volets pertinents :
    les critères et les normes en vigueur au Québec, l’échantillonnage des fibres d’amiante dans l’air
    ambiant, l’état de situation dans les milieux de travail dont les mines et les usines de transformation et
    enfin, les niveaux d’exposition dans les villes minières et dans l’air ambiant, en général.
    Le présent rapport présente le mandat du comité sur la mesure de l’exposition, puis les principaux
    éléments de la problématique de l’amiante au niveau environnemental. Par la suite, il résume les
    connaissances actuelles sur l’exposition de la population dans certains milieux susceptibles de contenir
    des fibres d’amiante : bâtiments publics, air ambiant et milieu de travail. Enfin, il discute de l’état de
    la situation au Québec. Le comité présente une série de recommandations au MSSS en rapport avec
    cette situation.
    Sous-comité du Comité aviseur sur la mesure de l’exposition
    Objectif général
    Évaluer la pertinence et la faisabilité de dresser un portrait de l’exposition de la population générale à
    l’amiante, particulièrement dans les édifices publics dont les écoles. En fonction des résultats, réaliser,
    s’il y a lieu, ce portrait, en collaboration avec les directions de santé publique du Québec.
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    Fibres d’amiante dans l’air intérieur et extérieur
    État de situation au Québec
    Objectifs spécifiques :
    • Analyser les données existantes disponibles, au Québec et ailleurs : écoles, édifices publics,
    milieux de travail.
    • Déterminer un échantillon des lieux (écoles, autres édifices) susceptibles de présenter un
    problème d’exposition à l’amiante.
    • Effectuer des visites de reconnaissance dans ces lieux afin d’apprécier la situation.
    • Mettre en œuvre, s’il y a lieu, une stratégie d’échantillonnage environnemental de l’exposition
    à l’amiante dans les lieux identifiés à l’étape précédente.
    • Obtenir la liste des commissions scolaires concernées.
    • Établir une définition d’une école ou d’un édifice public considéré(e) comme à risque.
    • Évaluer les résultats et déterminer la pertinence et la faisabilité de dresser un portrait plus
    exhaustif de l’exposition à l’amiante au Québec.
    L’amiante et les sources d’exposition
    Le nom d’amiante s’applique à un groupe de minéraux fibreux composés de silicate. Le terme fibre
    s’applique à tous les matériaux inorganiques et organiques qui ont un rapport longueur sur diamètre
    plus grand que 3. L’amiante fait partie des fibres dites naturelles. Les fibres d’amiante sont utilisées
    commercialement à cause de leur grande résistance mécanique et thermique de même que de leur
    grande durabilité. La famille des fibres d’amiante se divise en deux groupes : les fibres serpentines et
    les fibres amphiboles. Les serpentines dont le seul membre fibreux est le chrysotile (amiante blanc)
    représentent plus de 90 % de l’amiante produite dans le monde. Parmi les amphiboles, les types de
    fibres les plus fréquents sont la crocidolite (amiante bleuté), l’amosite (amiante gris-brun), la
    trémolite, et l’actinolite. Lorsqu’il est manipulé ou lorsqu’il est soumis à des pressions mécaniques,
    l’amiante a tendance à se fragmenter et libérer des fibres dans l’air. Les fibres d’amiante contenues
    dans le minerai ne sont pas respirables à moins qu’elles soient libérées et dispersées dans l’air par des
    procédés d’extraction et de transformation. Les fibres d’amiante peuvent être inhalées lorsqu’elles sont
    en suspension dans l’air.
    Les fibres d’amiante libérées dans l’environnement peuvent contaminer l’air, le sol, l’eau et les
    aliments. La contamination de l’environnement peut provenir de sources naturelle ou industrielle.
    L’érosion naturelle du sol et des rochers au niveau de la croûte terrestre représente une source de
    contamination potentielle. À certains endroits sur la planète, il y a des dépôts commercialement
    exploitables de minerai d’amiante, notamment au Québec et en ex-Union soviétique. Les sources
    industrielles sont générées par l’extraction, la transformation et l’utilisation de l’amiante. Les mines et
    les moulins d’amiante représentent sans doute les sources les plus importantes dans l’environnement
    en général. L’amiante est utilisé dans la fabrication de plusieurs centaines de produits de
    consommation. Les sources principales sont reliées à la fabrication de plaquettes de freinage, de
    matériaux d’amiante ciment et d’isolants.
    L’exposition de la population peut survenir dans deux types d’environnement, le milieu de travail et
    l’environnement en général. Au travail, les milieux les plus à risque sont les mines et les moulins
    d’amiante, les usines de transformation, les chantiers de construction, l’entretien et la rénovation des
    bâtiments. L’industrie de la transformation comprend plusieurs secteurs dont la construction et la
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    État de situation au Québec
    réparation de navires, l’industrie du matériel de transport, la fabrication de modules métalliques,
    l’industrie des adhésifs.
    Dans l’environnement général, la population peut être exposée tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. On
    retrouve des concentrations détectables de fibres d’amiante dans l’air en milieu rural même éloigné.
    En milieu urbain, l’air est davantage contaminé à cause de la présence de certaines sources diffuses,
    notamment l’amiante provenant de l’usure des plaquettes de frein. Près de certaines sources
    industrielles comme les mines et les moulins d’amiante, les industries de fabrication de produits à base
    d’amiante, les concentrations peuvent être élevées.
    Les principales sources de contamination de l’air intérieur sont reliées à la présence de matériaux
    d’amiante friable tel l’amiante « floqué » ou « giclé » posé sur les plafonds et les murs de certains
    bâtiments publics jusqu’à la fin des années 70. Dans les bâtiments publics et les navires, l’amiante
    enrobé a été utilisé de façon importante pour isoler la tuyauterie; certains endroits comme les
    chaufferies peuvent être contaminés lorsque ces isolants sont détériorés. La contamination à partir de
    vêtements de travailleurs de l’amiante peut constituer une source non négligeable à l’intérieur des
    bâtiments et des résidences. On retrouve aussi l’amiante dans certains matériaux de construction
    comme les isolants de chaudières et de tuyaux, des tuiles de plancher ou de plafond, certaines
    peintures, certains papiers et textiles. Toutefois il s’agit dans la plupart des cas de matériaux non
    friables.
    Institut national de santé publique du Québec 3
    Fibres d’amiante dans l’air intérieur et extérieur
    État de situation au Québec
    1. LES TECHNIQUES DE MESURES DE L’EXPOSITION AUX
    FIBRES
    (Chantal Dion, André Dufresne et Guy Perrault)
    Le Règlement sur la qualité du milieu de travail (RQMT) fait état de valeurs moyennes d’exposition
    pondérée (VEMP) et de valeurs d’exposition de courte durée (VECD) pour plusieurs fibres – amiante,
    fibres minérales naturelles, fibres minérales vitreuses artificielles et fibres organiques (1). Le Code de
    sécurité pour les travaux de construction requiert des prélèvements réguliers dans l’aire de travail des
    chantiers de construction à risque élevé (2). De plus, récemment, le ministère de la Santé et des
    Services Sociaux (MSSS) s’est doté d’un critère de gestion afin d’identifier des sources possibles
    d’émission de fibres dans l’air ambiant des édifices publics, incluant les écoles (3).
    Des mélanges de plusieurs fibres peuvent être rencontrés dans un même environnement. Il est d’abord
    important de caractériser la phase fibreuse dans les échantillons de poussières déposées, dans les
    matériaux en vrac ou dans les matériaux isolants. La teneur en fibres d’amiante ou autres fibres
    réglementées est ensuite estimée afin d’orienter la stratégie d’échantillonnage et le protocole de
    surveillance environnementale prescrit dans les différentes réglementations.
    Le prélèvement de l’échantillon de procédé ou de matériau en vrac doit être représentatif du milieu. En
    milieu de travail, les poussières déposées représentent généralement bien l’exposition du travailleur
    aux poussières aéroportées, particulièrement si cet échantillon est prélevé en hauteur sur des poutres
    ou des meubles élevés à quelques mètres du sol.
    Dans le cas de matériaux isolants, il est important de vérifier l’homogénéité de l’isolant dans une
    même pièce – peut-être faudra-t-il prélever plusieurs échantillons à différents endroits – mais aussi
    pénétrer toute l’épaisseur de l’isolation afin de s’assurer qu’il n’y ait pas eu plusieurs recouvrements
    consécutifs.
    Suite à la caractérisation du matériau fibreux, généralement par microscopie à lumière polarisée
    (MLP), l’échantillonnage des fibres dans l’air ambiant peut être effectué. Selon le but de l’intervention
    visé, la mesure de la concentration de fibres dans l’air pourra être réalisée par microscopie optique à
    contraste de phase (MOCP) ou par microscopie électronique à transmission (MET).
    1.1. ANALYSES DES FIBRES DANS LES ÉCHANTILLONS DE PROCÉDÉ
    Microscopie à lumière polarisée
    La caractérisation des fibres dans les échantillons en vrac est généralement réalisée à l’aide de la
    microscopie optique à lumière polarisée (MLP), utilisant des techniques conventionnelles de
    pétrographie ou de géologie. L’IRSST décrit la caractérisation des fibres dans les poussières déposées
    ou dans les matériaux par cette technique dans la méthode 244-2 (4).
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    Principe de la méthode
    Le principe de la méthode consiste en premier lieu à faire un examen minutieux au stéréomicroscope à
    faible grossissement (10 à 60x) afin de vérifier l’homogénéité de l’échantillon, de mettre en évidence
    les différentes composantes de l’échantillon et d’en estimer la teneur. Le montage des prélèvements
    dans des solutions d’indice de réfraction approprié permettra l’identification des substances par l’étude
    de leur morphologie et par l’observation de différentes propriétés optiques dont la dispersion colorante
    qui est efficace pour une caractérisation rapide de fibres d’amiante.
    Le montage sur lames de microscope de poussières représentatives du produit est parfois relativement
    difficile en raison de la nature de l’échantillon qui peut être hétérogène, et des distributions
    granulométriques très variées pour les différentes composantes du mélange. Les fibres plus courtes
    que 5 µm et de diamètre inférieur à 1 µm sont difficilement détectées avec la lentille de dispersion
    colorante. De façon générale, une portion des fibres contenues dans les matériaux isolants a des
    dimensions supérieures à ces limites.
    Les fibres d’amiante chauffées à hautes températures subissent des transformations minéralogiques.
    Leurs propriétés optiques peuvent changer et l’identification des fibres devient ainsi plus difficile. La
    nature du procédé doit donc être spécifiée lors d’une demande d’analyse de façon à ce que les produits
    d’altération ou de transformation soient recherchés ou identifiés.
    Expression des résultats
    La quantification des différentes composantes du mélange, parfois non homogène, demeure subjective
    puisqu’elle est basée sur une estimation visuelle par l’analyste. La méthode ne permet donc qu’une
    détermination semi-quantitative du contenu en fibres dans les échantillons telle que perçue
    visuellement par l’analyste par comparaison à des préparations de référence dont la valeur est connue.
    Les résultats des analyses sont présentés en gammes de concentrations exprimées en pourcentage
    (V/V), pour les différentes composantes fibreuses de l’échantillon
    • n.d. (pas de mise en évidence après plusieurs prélèvements);
    • trace (quelques fibres seulement : contamination possible de l’échantillon);
    • < 1 %; 1 – 5 %; 10 – 25 %; 25-50 %
    • 50 – 75 %; 75 – 90 %; >90 %.
    Du point de vue pratique, des mesures plus précises de la teneur en fibres dans les échantillons en vrac
    ne sont pas nécessaires pour orienter une décision sur le mode de gestion de l’amiante en place ou
    pour le choix d’équipements de protection adéquats.
    Contrôle de qualité et assurance qualité
    Des procédures d’étalonnage des instruments et des solutions de montage sont requises par la méthode
    244-2 (4). La contamination des lames, lamelles de microscope et des solutions de montage doivent
    être vérifiées régulièrement. Des analyses quantitatives de préparations standard doivent être faites sur
    une base régulière de façon à documenter la précision de l’analyste et du laboratoire. Des lames en
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    État de situation au Québec
    duplicata pour au moins 10 % des échantillons analysés sont préparées et analysées par le même
    analyste ou un autre analyste du laboratoire. Ces résultats doivent être rapportés dans un cahier.
    Tous les laboratoires impliqués dans l’analyse des fibres dans les échantillons en vrac devraient
    participer à un programme d’échange interlaboratoire ou un programme de contrôle de qualité tel le
    National Voluntary Laboratory Accreditation Program (NVLAP) ou celui de Research Triangle
    Institute (RTI). Chaque analyste doit avoir un entraînement formel complet en microscopie à lumière
    polarisée et sur son application au matériel cristallin. En raison de la nature subjective de cette
    méthode, des pratiques fréquentes sont essentielles de façon à conserver la performance dans
    l’estimation des pourcentages de fibres.
    Autres méthodes d’analyse
    Lorsque l’analyste ne distingue pas de fibres par MLP mais qu’il soupçonne la présence d’amiante
    (i.e. dans des tuiles de PVC), la technique de diffraction des rayons X peut être utilisée pour confirmer
    la présence de minéraux de la classe des serpentines ou de la classe des amphiboles de dimension sub-
    microscopique. Cette technique complémentaire ne peut pas différencier les fibres des particules
    angulaires d’un groupe minéral donné. La détection de ces minéraux laisse toutefois supposer la
    présence de fines fibres qui pourront être caractérisées positivement par une autre technique telle la
    microscopie électronique.
    La microscopie électronique peut être nécessaire lorsque les poussières sont trop fines pour la
    résolution de la microscopie optique. L’identification des fibres est basée sur la composition chimique
    obtenue par l’analyse de l’énergie dispersive des rayons X (EDRX). Des fibres de diamètre supérieur à
    0,05 µm peuvent être observées en microscopie électronique à balayage tandis que celles ayant un
    diamètre aussi petit que 0,01 µm peuvent être analysées en microscopie électronique à transmission.
    Le coût des analyses en microscopie électronique dépasse par un facteur de trois à cinq le coût des
    analyses en microscopie optique et les échantillons à analyser doivent subir des manipulations
    multiples.
    1.2. MESURES DE LA CONCENTRATION DE FIBRES DANS L’AIR (5)
    Microscopie optique à contraste de phase
    Principe de la méthode
    La technique pour évaluer la concentration de fibres dans l’atmosphère d’un poste de travail et
    comparer les résultats aux valeurs prescrites dans le RQMT est la méthode de collecte des fibres sur
    filtre à membrane et de numération par microscopie optique à contraste de phase (MOCP). Son
    principe consiste à échantillonner, au moyen d’une pompe, un volume connu d’air à travers un filtre à
    membrane pour recueillir les fibres. Une portion du filtre d’esters de cellulose mélangés (ECM) est par
    la suite clarifiée et montée sur une lame de verre pour observation au microscope. Les fibres contenues
    sur une surface déterminée du filtre sont comptées visuellement à l’aide d’un microscope optique avec
    condensateur pour contraste de phase à un grossissement de 400x.
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    État de situation au Québec
    Les fibres plus longues que 5 µm, de diamètre inférieur à 3 µm et dont le rapport longueur-diamètre
    est supérieur à 3:1 sont prises en compte pour la numération. Les fibres dont le diamètre est inférieur à
    0,25 µm ne sont généralement pas détectées en MOCP. Cette méthode d’analyse s’applique à
    l’évaluation de la concentration des fibres dans l’atmosphère de postes de travail pour toutes fibres
    naturelles ou synthétiques, sans restriction ni distinction, dont l’indice de réfraction est compatible
    avec la solution de montage. Cette technique ne permet pas de différencier les types variés de matériel
    fibreux normalement retrouvés dans l’environnement : fibres d’amiante, fibres inorganiques naturelles
    ou synthétiques, fibres organiques ou végétales. Une telle méthode suppose donc une connaissance
    préalable de la prépondérance des fibres d’amiante sur les autres matériaux fibreux.
    Échantillonnage
    La méthode IRSST 243-1 est très similaire à la méthode de l’Organisation Mondiale de la Santé
    (OMS) (Annexe 1). L’échantillonnage se fait à l’aide d’une cassette conductrice avec extension munie
    d’une membrane de 25 mm de diamètre en esters de cellulose mélangés (ECM) dont la taille des pores
    est de 0,8 à 1,2 µm. Le débit d’échantillonnage est variable : de 0,5 à 2,5 L/min pour mesurer une
    valeur d’exposition moyenne pondérée en milieu industriel, pouvant aller au-delà de 16 L/min pour
    mesurer la concentration de fibres dans des milieux peu empoussiérés tels les édifices publics.
    Le domaine d’applicabilité de la méthode correspond à des densités variant de 100 à 1300 f/mm2. Des
    densités de fibres de 25 à 100 f/mm2, qui sont inférieures aux densités optimales, peuvent être prises
    en considération pour évaluer l’exposition d’un travailleur, mais le coefficient de variation de la
    méthode à ces densités n’est pas connu et risque d’être plus élevé. Le domaine d’applicabilité est
    fonction du volume échantillonné : la limite supérieure peut être accrue en diminuant le volume
    d’échantillonnage (débit ou durée d’échantillonnage) et la limite inférieure peut être abaissée en
    augmentant le volume d’échantillonnage.
    Interférences
    Toute autre fibre aéroportée peut interférer si elle possède les paramètres géométriques de numération
    décrits plus haut. De fortes concentrations de particules non fibreuses peuvent cacher des fibres dans le
    champ de vision et diminuer l’acuité du comptage.
    Sources de variation
    À l’échantillonnage
    Plusieurs paramètres lors de l’analyse des fibres peuvent augmenter la variabilité lors de la
    détermination d’une concentration. En général, l’analyste n’a pas de contrôle sur l’échantillonnage. Un
    échantillon qui n’aurait pas été prélevé de façon représentative ou arrivant au laboratoire dans un
    mauvais état, un volume d’échantillonnage (débit ou durée) imprécis ou insuffisant ainsi qu’une
    mauvaise distribution des fibres sur la membrane peuvent faire en sorte que le résultat soit biaisé. Le
    volume d’échantillonnage doit être fixé de façon à rencontrer les limites d’applicabilité de la méthode
    (100 à 1300 f/mm2), domaine où la variabilité de la méthode analytique est mieux connue. Ces limites
    d’applicabilité sont fonction de l’échantillonnage et peuvent être rencontrées par des volumes
    d’échantillonnage adéquats. Une attention particulière doit être portée au matériel d’échantillonnage.
    8 Institut national de santé publique du Québec
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    État de situation au Québec
    Des fuites sont parfois observées dues à un mauvais pressage des cassettes et faute de contrôle au
    moment de la préparation; une vérification du pourtour de la membrane lors du montage de
    l’échantillon à compter doit être faite de façon à s’assurer qu’il n’y ait pas eu perte de poussières lors
    de l’échantillonnage.
    Au laboratoire
    La préparation des échantillons doit se faire conformément au protocole décrit dans la méthode
    officielle afin d’éviter toute contamination ou perte de poussières sur les membranes. La surface
    effective de filtration doit être déterminée avec précision. L’ajustement du microscope doit être réalisé
    selon les directives du manufacturier à chaque jour d’utilisation du microscope et à l’emplacement
    même où la numération se fera. L’étalonnage de la surface de comptage (réticule du microscope) doit
    être réalisé régulièrement. Lors du déplacement du microscope, toutes ces calibrations doivent être
    vérifiées tel que requis par la méthode 243-1 (6).
    À l’analyse
    D’autres sources de variabilité au niveau des comptages sont imputables directement à l’analyste. Ces
    variabilités sont des paramètres mesurables et sont exprimées en termes de coefficients de variation
    (C.V.). Ces valeurs expriment la capacité à reproduire des résultats équivalents pour un même analyste
    (C.V. intracompteur), pour des analystes d’un même laboratoire (C.V. intralaboratoire) et pour
    différents laboratoires (C.V. interlaboratoire). Ces variations sont difficiles à identifier ou à corriger
    mais peuvent être contrôlées ou limitées par des programmes de contrôle de la qualité qui visent à
    améliorer et à maintenir les standards de numération.
    Justesse et précision
    Lorsqu’on a un résultat de numération de fibres à interpréter, on veut s’assurer de la justesse ou de la
    fiabilité de ce résultat. De quelle façon la valeur rapportée se rapproche-t-elle le plus de la réalité ? Y
    a-t-il une différence systématique entre ces deux valeurs ? Si deux échantillons prélevés en parallèle
    sont comptés par deux laboratoires différents, y aura-t-il une différence et de quel ordre de grandeur
    sera-t-elle ? Il n’est pas possible de connaître la concentration réelle de fibres dans l’air. Il n’existe pas
    de standards absolus auxquels comparer les résultats. La justesse de la méthode ne peut donc être
    déterminée que par comparaison aux résultats moyens de plusieurs laboratoires expérimentés.
    La numération des fibres comporte un aspect subjectif dont il faut tenir compte. Le processus de
    numération utilisé peut mener à des variations importantes des résultats produits par différents
    analystes et plus particulièrement par différents laboratoires. De telles variations peuvent être
    minimisées par un entraînement adéquat, des contrôles de qualité intra et interlaboratoires. Il est donc
    important de contrôler certains paramètres et de mesurer leur variabilité. Au niveau de l’analyse, des
    contrôles de la qualité des membranes sont effectués. Des ajustements du microscope dont la
    vérification du pouvoir de résolution et un étalonnage régulier du réticule permettent l’obtention de
    résultats plus reproductibles. L’analyste doit documenter sa précision par des numérations répétées de
    lames de référence et déterminer ainsi son coefficient de variation intracompteur. Le comptage
    successif de ces mêmes membranes par d’autres analystes du laboratoire permettra d’évaluer le
    coefficient de variation intralaboratoire. Des numérations au hasard sur 10 % des échantillons déjà
    comptés sont également effectuées. Tout nouveau compteur doit être inscrit à un programme de
    formation qui compare la performance des compteurs sur une diversité d’échantillons.
    Institut national de santé publique du Québec 9
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    Plusieurs facteurs peuvent contribuer à la faible précision de la méthode : la faible portion de la
    surface du filtre examinée (< 0,5 %) et la non uniformité de la distribution des fibres sur la surface
    (variation statistique); l’utilisation de différentes pratiques analytiques (variation systématique) et la
    variation des résultats selon les différents analystes (variation subjective). Les variations subjectives et
    systématiques peuvent être réduites en harmonisant les méthodes utilisées par un entraînement adéquat
    du personnel, la participation à des programmes de vérification de la performance intra et
    interlaboratoire. Même si ces variations sont contrôlées, la variation statistique demeure une source
    d’erreur qui dépend du nombre total de fibres comptées et de la distribution des fibres sur le filtre.
    La distribution de Poisson rendrait compte des variations de comptage de fibres résultant de
    l’observation de champs sélectionnés de façon aléatoire. Théoriquement, selon l’équation :
    NVC /1.. =
    où N est le nombre de fibres comptées et C.V., le coefficient de variation (ainsi, lorsque 100 fibres
    sont comptées, le C.V. serait de 10 % tandis que pour 10 fibres comptées, il serait de 32 %).
    En pratique, le coefficient de variation associé à cette méthode est plus élevé en raison de composantes
    subjectives de variabilités intra et intercompteur dans un même laboratoire. Ainsi lorsque 100 fibres
    sont dénombrées, un C.V. de l’ordre de 22 % est obtenu comparativement à 37 % lorsque seulement
    10 fibres ont été comptées. Les coefficients de variation interlaboratoires peuvent être plus de deux
    fois supérieurs aux C.V. intralaboratoires si les contrôles de la qualité ne sont pas suivis. Lorsque le
    C.V. interlaboratoire n’est pas connu, une valeur de 45 % est réaliste.
    Tous les laboratoires impliqués dans la numération de fibres devraient participer à un programme de
    contrôle de qualité à grande échelle (national ou international) et échanger de façon régulière des
    échantillons prélevés en milieux de travail avec d’autres laboratoires pour comparer la performance de
    leurs compteurs. Même si ces numérations de lames ne nous permettent que de se comparer à d’autres
    résultats de numération et non pas à une valeur de référence, ces étapes sont essentielles.
    Expression des résultats
    Le rapport d’analyse doit répondre aux besoins du demandeur et contenir au minimum les données
    suivantes : l’identification du demandeur et de l’échantillon analysé; les dates du suivi, de l’entrée à
    l’émission du rapport; les paramètres mesurés et les unités de mesure; les résultats. Le rapport devrait
    également spécifier la précision et les limites d’applicabilité. Les coefficients de variation
    intralaboratoire et interlaboratoire doivent être rapportés avec chaque série de résultats. Les
    concentrations de fibres (f/ml) dans l’air ambiant sont calculées avec l’équation suivante :
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    1000)td(
    EC ××
    ×= a
    où C = concentration (f/ml)
    E = densité (f/mm2)
    a = aire de la surface filtrante (mm2)
    d = débit (L/min)
    t = durée (min)
    1000 = facteur de conversion (mL/L).
    Autres méthodes d’analyse
    Lorsque la plupart des fibres dans l’air ambiant des lieux publics ne sont pas de l’amiante, il est donc
    nécessaire de les identifier lors de la mesure de leur concentration dans l’air. De plus, de nombreuses
    fibres d’amiante en suspension dans ces atmosphères ambiantes ont des diamètres inférieurs à la limite
    de résolution du microscope optique. Des techniques d’analyse utilisant soit le microscope
    électronique à balayage ou le microscope électronique à transmission sont alors requises. Les
    techniques d’échantillonnage sont similaires pour les méthodes optiques et électroniques. Le prix
    élevé de l’instrumentation, le coût prohibitif pour son entretien ainsi que les manipulations multiples
    pour la préparation de l’échantillon contribuent à rendent coûteuses des analyses occasionnelles.
    La microscopie électronique à balayage fournit une analyse spécifique des fibres aéroportées. Le filtre
    est examiné à un grossissement de 2000x et l’identification des fibres est obtenue par la composition
    chimique à l’aide de l’EDRX mais aussi par la morphologie. Les mêmes critères de numération qu’en
    MOCP sont appliqués mais la limite de détection sur le diamètre de la fibre est alors de 0,05 µm. Un
    filtre en polycarbonate est requis avec cette instrumentation, ce qui rend impossible l’utilisation d’un
    même filtre pour réaliser la numération par MOCP et par MEB à des fins de comparaison.
    La microscopie électronique à transmission (MET) peut opérer à un grossissement de 10 000x et
    permet une analyse spécifique des fibres échantillonnées dispersives des rayons X (EDRX).
    L’identification se fait aussi par la morphologie, par la diffraction des électrons dans une aire choisie
    (SAED) ou par l’analyse de l’énergie.
    Les paramètres géométriques des fibres comptées sont fixés à une longueur supérieure à 0,5 µm ou à 5
    µm selon les besoins, à un rapport longueur/diamètre supérieur à 3:1. La limite de résolution est de
    0,01 µm. Cette méthode est recommandée pour la mesure de la concentration de fibres dans l’air
    ambiant des édifices.
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    CONCLUSION
    La microscopie optique à contraste de phase (MOCP) procure un bon indice de l’exposition en milieux
    de travail lorsque le type de fibre prédominant est de l’amiante. Dans les milieux non professionnels
    où plusieurs types de fibres sont présents, la technique de microscopie électronique à transmission
    (MET), permettant d’identifier positivement les types de fibres, doit être utilisée.
    RÉFÉRENCES
    (1) GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. Règlement sur la qualité du milieu de travail. S-2.1, r.15.
    Québec, 1999.
    (2) GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. Code de sécurité pour les travaux de construction. S-2.1,
    r.6. Québec, 1999.
    (3) MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX (MSSS). Évaluation des
    matériaux contenant de l’amiante (MCA) dans les édifices publics. Mise à jour. Critère de
    gestion quantitatif et démarche d’évaluation qualitative. Comité aviseur sur l’exposition à
    l’amiante au Québec, janvier 2000.
    (4) INSTITUT DE RECHERCHE EN SANTÉ ET EN SÉCURITÉ DU TRAVAIL (IRSST).
    Direction des opérations. Notes et rapports scientifiques et techniques. Méthode 244-2.
    Caractérisation des fibres dans les poussières déposées ou dans les matériaux en vrac.
    1999. 14 p.
    (5) INSTITUT DE RECHERCHE EN SANTÉ ET EN SÉCURITÉ DU TRAVAIL (IRSST).
    Direction des opérations. Guide d’échantillonnage des contaminants de l’air en milieu de
    travail. 7e édition, revue et mise à jour. Études et recherches, guide technique. Août 2000.
    153 p.
    (6) INSTITUT DE RECHERCHE EN SANTÉ ET EN SÉCURITÉ DU TRAVAIL (IRSST).
    Direction des opérations. Notes et rapports scientifiques et techniques. Méthode 243-1.
    Numération des fibres. 1990, 24 p.
    (7) ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ (OMS). Détermination de la concentration
    des fibres en suspension dans l’air. Méthode recommandée : la microscopie optique en
    contraste de phase (comptage sur membrane filtrante). 1997, 56 p.

    12 Institut national de santé publique du Québec
    Fibres d’amiante dans l’air intérieur et extérieur
    État de situation au Québec
    2. LES NORMES ET CRITÈRES D’EXPOSITION ADMISSIBLE EN
    MILIEU DE TRAVAIL
    (Guy Perrault, Chantal Dion et André Dufresne)
    Au cours des années, beaucoup de pays à travers le monde se sont dotés de valeurs d’exposition
    admissibles en milieu de travail dans le but de favoriser la prévention des maladies d’origine
    professionnelle. Parmi les substances qui ont été soumises à des recommandations d’organismes ou à
    des réglementations de gouvernements, l’amiante est certainement le plus touché et le plus complexe,
    d’autant plus que l’appellation “amiante” regroupe deux familles de substances naturelles, les
    serpentines dont le seul membre fibreux est le chrysotile et les amphiboles comprenant le crocidolite,
    l’amosite, la trémolite, l’anthophyllite et l’actinolite.
    Les normes et critères vont du bannissement (avec dérogations) de toutes les formes d’amiante, au
    bannissement de quelques amphiboles avec usage contrôlé des autres formes, jusqu’à l’utilisation
    contrôlée de toutes les formes d’amiante. Ces normes et critères ont varié continuellement au cours des
    années tout en s’ajoutant à des particularités techniques et opérationnelles qui ont résulté, dans
    différents pays, à des textes réglementaires très complexes (1). Il est pratiquement impossible de
    rendre compte de l’ensemble d’une réglementation ou d’un code de bonne pratique en extrayant
    seulement les normes et critères d’exposition. Toutefois les quelques observations générales et
    exemples qui suivent nous semblent représentatifs des normes et critères d’exposition à l’amiante qui
    sont utilisés à travers le monde.
    2.1. ÉTAT DE LA SITUATION
    Chez l’homme, la cancérogénicité de toutes les formes d’amiante est généralement reconnue bien que
    quelques chercheurs aient récemment remis en question l’évaluation de la cancérogénicité du
    chrysotile (2).
    Les pays tels la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Hollande et la Suède ont banni l’amiante.
    Aux États-Unis, le bannissement de 1989 a été invalidé en 1991. D’autres pays ont pu interdire
    l’utilisation d’une ou plusieurs amphiboles ou de toutes les formes d’amiante mais l’ensemble de cette
    information demeure très difficile à répertorier.
    L’annexe 2 offre un aperçu de l’évolution des normes dans différents pays et d’après certains
    organismes (Réglementation au Québec; American Conference for Governmental Industrial
    Hygienistsmn (ACGIH); Occupation Safety and Health Administration (OSHA); Health and Safety
    Commission (HSC).
    Le Québec est un exemple de l’évolution vers l’interdiction de deux amphiboles, l’amosite et la
    crocidolite, avec usage contrôlé des autres formes. Évidemment, il faut répéter encore une fois que ces
    quelques normes et critères s’insèrent dans des textes réglementaires où sont décrites de multiples
    exigences et techniques de prévention, tels que la ventilation, les équipements de protection et les
    normes sanitaires. Les organismes américains ACGIH et OSHA sont l’exemple de la coexistence de
    recommandations d’organismes professionnels et de réglementations gouvernementales, tandis que
    l’exemple britannique indique bien que chacun choisit d’introduire ses propres particularités pour
    Institut national de santé publique du Québec 13
    Fibres d’amiante dans l’air intérieur et extérieur
    État de situation au Québec
    mieux protéger ses travailleurs dans le cadre d’une utilisation sécuritaire et ce, même si les données
    scientifiques sont communes à tous les pays. En plus, il faut noter que la loi britannique se base sur
    l’allocation de permis qui confère aux employeurs et travailleurs qui ont rencontré des exigences
    précises de connaissances et de performance le droit d’effectuer certains travaux.
    RÉFÉRENCES
    (1) OSHA ASBESTOS STANDARDS (29 CFR 1910, 1915 et 1926), 200 pages.
    (2) MCDONALD, J.C. and A.D. MCDONALD, 1997. Chrysotile, Tremolite and Carcinogenicity.
    Ann. occup. Hyg. 41(6):699-705.


    14 Institut national de santé publique du Québec
    Fibres d’amiante dans l’air intérieur et extérieur
    État de situation au Québec
    3. LES ÉDIFICES PUBLICS
    (Benoît Lévesque et Henri Prud’homme)
    En collaboration avec
    Michel Camus, Institut Armand-Frappier
    Louise De Guire, Direction de santé publique de Montréal-Centre
    Chantal Dion, Institut de recherche Robert Sauvé en santé et en sécurité du travail
    André Dufresne, Université McGill
    Martin Dumas, ministère des Richesses naturelles
    Johanne Paquette, Commission de la santé et de la sécurité du travail
    Monique Rioux, Commission de la santé et de la sécurité du travail
    Jean-Marc Tardif, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec
    Daniel Tremblay, ministère de l’Éducation du Québec
    Secrétariat : Diane Bizier Blanchette, Direction de santé publique de Québec

    Les fibres d’amiante ont des propriétés physiques et chimiques exceptionnelles. Elles ne brûlent pas et
    sont très résistantes, autant d’un point de vue mécanique que chimique. C’est pourquoi, elles ont été
    employées pour de multiples utilisations dans les secteurs industriels et de la construction.
    Au Québec, les ventes d’amiante chrysotile faites par les producteurs québécois aux acheteurs locaux
    ont augmenté progressivement jusqu’au début de 1980 pour atteindre 45 490 tonnes par année. Elles
    ont ensuite périclité jusqu’en 1986 (30 200 tonnes/an). Subséquemment, suite aux tractations
    américaines pour bannir le produit, elles ont diminué à 11 030 tonnes, et en 1994, elles se chiffraient à
    4 486 tonnes. Évidemment, une proportion non négligeable de ces ventes ainsi que certaines quantités
    d’amosite et de crocidolite, ont été utilisées dans le domaine de la construction et la rénovation de
    nombreux bâtiments, principalement entre les années 1950 et 1980 (2).
    Plusieurs types de produits à base d’amiante ont été utilisés dans le domaine de la construction et
    peuvent être retrouvés dans les édifices publics actuels. Il est évidemment question ici de l’amiante
    ciment, matériau extrêmement polyvalent encore très prisé aujourd’hui pour divers usages, mais
    également de multiples produits allant de dalles de revêtement de sol à des textiles en passant par des
    cloisons et des portes coupe-feu (3).
    Plus précisément, les matériaux contenant de l’amiante (MCA) dans les édifices publics peuvent être
    classés en trois catégories, soit des produits divers (tuiles de plancher et de plafond, plâtre acoustique,
    tuiles de ciment...), les calorifugeages pour isoler les tuyaux, bouilloires et réservoirs, et les
    revêtements de surface appliqués par flocage (3). Ce dernier procédé, utilisé de 1935 jusque dans les
    années 1970 (4), et maintenant formellement interdit au Québec (5), impliquait l’agglomération de
    fibres par un liant et l’application subséquente par projection à des fins de protection contre le feu et
    d’amélioration de l’isolation acoustique des structures.
    Les flocages, tout autant que les calorifugeages, sont constitués de matériaux généralement friables,
    soit pulvérisables ou décomposables en très petites particules par une simple pression de la main (3).
    Dans ces conditions, ils sont plus susceptibles de libérer des fibres dans l’air ambiant
    Institut national de santé publique du Québec 15
    Fibres d’amiante dans l’air intérieur et extérieur
    État de situation au Québec
    lorsqu’endommagés ou simplement touchés. Aussi, les calorifugeages, mais surtout les flocages, parce
    que souvent installés dans des locaux très fréquentés, ont-ils été principalement à l’origine, au tournant
    des années 80, des programmes mis en place aux États-Unis pour évaluer et limiter l’exposition à
    l’amiante dans les édifices publics (6).
    De 1979 à 1990, l’Environmental Protection Agency (EPA

    Moteur de recherche


    Ce lien provenant de:


    http://www.inspq.qc.ca/  avec les mots Asbestos amiante pollution dans recherche à droite en haut.

    Diagnostics Immobilier - Amiante, Gas, Electricite, Loi Carrez, Performance Energetique, Plomb (CREP) ERNT - YouTube

     

    AMIANTE a Asbestos documentaire DANGER(juste regarder cette video pourrais vous tuer!) - YouTube

     

    amiante dossier - YouTube

     

    Vidéo - How to sell Asbestos, Canada | The Gruen Transfer

     

    Asbestos - YouTube

     

    Asbestos peaufine sa nouvelle image | Yvan Provencher | Estrie

     

    Yvan Provencher
    La Tribune

    (Asbestos) Le maire d'Asbestos Hugues Grimard veut doter sa ville d'une nouvelle image reflétant la fierté de son milieu. Son défi : changer la perception des gens envers la municipalité et démontrer qu'il y a plus qu'une mine de chrysotile à Asbestos. Pôle de la MRC des Sources, Asbestos n'a rien à envier à d'autres municipalités de même taille grâce à tous les services reconnus d'une ville-centre dans une région à caractère rural.

    Un premier geste pour dorer l'image de la Ville a été de confier la réalisation d'un plan de stratégies de communication à la firme Absolu Création de Victoriaville. Les actions qui découlent de ce plan seront réalisées par la firme Cible de Sherbrooke d'ici la fin de la présente année. « Une somme de 200 000 $ sera consacrée aux actions concrètes qui favoriseront l'adhésion collective de la population, en publicité et sur le visuel de l'identification de la municipalité », a expliqué Hugues Grimard.

    Une seconde intervention importante est présentement en cours de réalisation. La réfection complète de la porte principale d'accès de la ville, le boulevard Saint-Luc, sera complétée d'ici l'automne, incluant les nouvelles canalisations, le pavage, le mobilier urbain, les aires de verdure et la piste cyclable.

    « On veut se doter d'une entrée avec un cachet particulier pour démontrer qu'on est une ville dynamique n'ayant rien à envier aux autres villes d'une semblable importance », ajoute le maire Grimard.

    Il s'agit d'un projet de 4 M $ qui, de plus, vise à régler diverses problématiques des infrastructures souterraines dans ce secteur.

    « Tout cela fait partie de notre vision globale, avec le développement de nouvelles résidences qui s'est amorcé sur le site de notre ancien hôtel de ville où trois immeubles sont présentement en construction. Nous venons également de faire l'acquisition d'un immeuble adjacent, lequel sera reconverti en incubateur commercial très prochainement à la suite de travaux visant à améliorer l'esthétique du bâtiment qui se trouve sur ce carrefour routier. »

    Asbestos peaufine sa nouvelle image | Yvan Provencher | Estrie

    Vidéo oct.2012 - Asbestos change son image et souhaite changer la perception des gens - Affaires municipales - La Nouvelle Union

     

    2ballons

    Publié le 4 Octobre 2012 à 16:16:11
    *

    Depuis la fin de 2010, La Ville d’Asbestos se questionne sur son image, sa réputation, la perception des gens d’ici et de l’extérieur à son égard. Beaucoup d’efforts sont déployés par la Ville d’Asbestos pour son développement, des investissements considérables sont faits pour améliorer son milieu de vie, pour attirer entrepreneurs et familles. Elle a développé deux nouveaux secteurs d’activités prometteurs, soit la transformation métallique et la transformation bioalimentaire

    Vidéo dans lien ci-dessous:

    Asbestos change son image et souhaite changer la perception des gens - Affaires municipales - La Nouvelle Union

    …  Puis… Retourner à l'article

    Pierre-Elliott Trudeau et La Grève de l'Amiante (troisième partie) - Documents on the 1949 Asbestos Strike - Quebec History

     

    Pierre-Elliott Trudeau et La Grève de l'Amiante (troisième partie)

    Les défauts de notre société

    C'est donc une société que Trudeau se proposait de décrire, afin de montrer dans quel climat social éclatait la grève de l'amiante. Et cette société, il a prétendu la caractériser à travers la pensée, dite « monolithique », de ses chefs. Cette pensée, telle qu'il l'a décrite, représentait bien selon lui l'univers mental dans lequel évoluait cette société, car ce seraient ces chefs eux-mêmes qui l'auraient créée et qu'il conviendra par suite de proclamer responsables de ses déficiences.

    Mais au fait, que lui reproche-t-il à cette société ? Peut-être vaut-il mieux y venir tout de suite, de même ensuite qu'aux dénonciations des erreurs nationalistes, avant de dégager les autres vices généraux de l'exposé. Nous en comprendrons mieux ainsi la nature et les conséquences.

    Pierre-Elliott Trudeau et La Grève de l'Amiante (troisième partie) - Documents on the 1949 Asbestos Strike - Quebec History

    Province of Quebec - History, geography, economy, education and government - Encyclopedia of Quebec History

     

    L’Encyclopédie de l’histoire du Québec / The Quebec History Encyclopedia

    Province of Quebec

    [This article was written in the 1930's and published, largely unrevised, in 1948. For the full citation see the end of the text. Parts in brackets [...] and images were added by Claude Bélanger.]

    Quebec, the most easterly of the provinces of Canada [this was true before the entrance of Newfoundland into Confederation in 1949], is bounded on the north by Ungava Bay and Hudson straits, on the west by Hudson Bay, James Bay, the Ottawa river, and the province of Ontario, on the south by the states of New York, Vermont, New Hampshire, and Maine, and on the east by the Labrador coast and the gulf of St. Lawrence :

    In 1912 the area of Quebec was exactly doubled, and extended to 703,653 square miles through the annexation of the territory of Ungava; but fifteen years later, in 1927, a decision of the Privy Council gave back to the colony of Newfoundland 102,000 of the 351,780 square miles thus added, leaving an actual present area of 594,534 square miles, which leaves Quebec still the largest of the Canadian provinces. The combined area of France , Germany , and Spain exceeds only by 2,600 square miles that of Quebec …

    Province of Quebec - History, geography, economy, education and government - Encyclopedia of Quebec History

    À Asbestos, on ne végète pas, on végétalise les bandes riveraines - Environnement - La Nouvelle Union

     

    La Ville d'Asbestos, en collaboration avec l'Association des résidants des Trois-Lacs, a lancé, au début du mois d'août, une campagne de sensibilisation intitulée Moi je ne végète pas... Je végétalise ma bande riveraine!.

    Sujets :
    Association des résidants des Trois-Lacs , Ville d'Asbestos , Parcs , Asbestos , Secteur des Trois-Lacs

    Cette campagne vise à souligner les efforts des riverains du plan d'eau des Trois-Lacs qui aménagent leur terrain en bordure du lac conformément au règlement municipal en vigueur depuis quelques années. «Asbestos a adopté en 2007 son règlement obligeant l'aménagement d'une bande riveraine d'au moins deux mètres», a rappelé David Bélanger, directeur Inspection, Développement durable et Communication à la Ville d'Asbestos.

    «Deux mètres, ce n'est pas beaucoup, mais c'est un premier pas dans la bonne direction», a fait valoir le maire Hugues Grimard.

    Dans les faits, le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs recommande l'aménagement d'une bande riveraine de 10 mètres.

    David Bélanger a expliqué qu'une bande riveraine, une bande végétale aménagée à l'état naturel sur le bord du lac, constitue une barrière naturelle qu empêche les sédiments ou fertilisants d'être absorbés par le lac lors du ruissellement. Elle fournit aussi des zones ombragées permettant la régulation de la température de l'eau et elle contrôle efficacement l'érosion des berges.

    À la suite du lancement de la campagne de sensibilisation, des membres de l'Association des résidants des Trois-Lacs ont visité chacune des propriétés riveraines. On a ainsi remis, pour des efforts significatifs de végétalisation de la bande riveraine, une affiche à installer sur le parterre devant la résidence. «Nous tenions à reconnaître le travail effectué, mais aussi créer un sentiment de fierté et d'appartenance», a indiqué le maire Grimard.

    La campagne a porté fruit. «Le travail sur le terrain a été fort enrichissant, a témoigné Jean-Pierre Boyer, responsable de la campagne pour l'Association des résidants. Les gens sont véritablement conscients des bandes riveraines. Ils tiennent à les protéger et même à les agrandir.»

    Ces affiches, on les retrouve en grand nombre dans le secteur des Trois-Lacs. Pas moins de 95% des propriétaires les exhibent fièrement pour témoigner de leurs efforts à la protection du plan d'eau, de leur milieu de vie.

    Ces efforts pour les bandes riveraines ne sont pas étrangers au projet de restauration des Trois-Lacs qui démarre bientôt. «C'est en lien. Nous devons démontrer au gouvernement qu'on fait nos devoirs de notre côté. Quant au règlement de deux mètres, on ne peut en rester là. Nous avons espérance que là où les travaux s'effectueront, on doublera la bande riveraine», a signalé le président de l'Association des résidants, Réjean Gouin…

    À Asbestos, on ne végète pas, on végétalise les bandes riveraines - Environnement - La Nouvelle Union

    CFER + Recyclage global de matériel électronique de GEEP| Gestion de matériel technologique | Déchets électroniques

     image

     

    POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
    GEEP et les CFER : partenaires pour le développement durable
    Dorval, QC – 17 mars 2010 – GEEP (Global Electric Electronic Processing Inc.) est fière
    d'annoncer qu’elle consolide son alliance avec le Réseau Québécois des CFER en
    élargissant son vaste réseau de points de collecte opérant sous la bannière e‐colleX,
    permettant aux citoyens, municipalités et MRC du Québec de se départir gratuitement
    de tous les produits électroniques désuets de marques Sony et Samsung, en les
    déposant dans les CFER des localités suivantes : Asbestos, Drummondville, Lachute,
    Longueuil, Montréal, Rouyn‐Noranda, Saint‐Jean‐sur‐Richelieu, Saint‐Raphaël, Sorel et
    Victoriaville.
    En vertu de l’entente que partagent GEEP et les CFER, ceux‐ci procéderont à la cueillette
    et au tri du matériel technologique réutilisable de celui en fin de vie et le confieront
    ensuite à l’expertise de GEEP qui en fera une gestion intégrée et efficace, respectueuse
    des plus hauts standards en matière de développement durable et conformément aux
    normes de RPEC. Rappelons que les CFER, de véritables écoles entreprises, visent
    l’insertion professionnelle des jeunes Québécois âgés entre 15 et 18 ans faisant face à
    des problèmes d’orientation scolaire et d’intégration.
    « Les résultats obtenus avec les CFER depuis avril 2009 nous ont donné le goût d’aller
    plus loin. Nous sommes particulièrement fiers de cette alliance qui permet à GEEP de
    continuer d’encourager la noble mission des CFER auprès des jeunes tout en rendant
    plus facile aux consommateurs la tâche de disposer de leur matériel technologique de
    façon responsable et écologique, » a indiqué Bruce Hartley, vice‐président,
    Développement des affaires chez GEEP Ecosys.
    Les sites e‐colleX de GEEP offre un service de collecte pratique répondant aux besoins
    des manufacturiers de produits originaux, des entreprises, des institutions, des
    commerces et des individus.
    À propos de GEEP
    GEEP est un fournisseur de services globaux intégrés offrant une solution complète de
    gestion de matériel technologique et de recyclage des produits électroniques,
    électriques et de communication en fin de vie. La solution du cycle complet de GEEP
    signifie : un logiciel propriétaire de suivi global d'inventaire, la sécurité des informations
    par la destruction des données, les audits, la remise en état et la mise en marché du
    matériel réutilisable, le recyclage des produits électroniques et électriques en matière
    première pour l'industrie et finalement, l'analyse complète en laboratoire des produits
    finis. GEEP possède des installations au Canada, aux États‐Unis, au Costa Rica, en Europe
    et en Asie. Pour plus d'information au sujet de GEEP, visitez le www.geepglobal.com
    (sans frais : 1‐888‐326‐7972).
    À propos du Réseau Québécois des CFER
    Depuis la création du premier Centre de Formation en Entreprise et Récupération (CFER)
    en 1990, les CFER se veulent une alternative pour des élèves ayant des difficultés et qui
    veulent obtenir un diplôme de qualifications. Par la formation de ces jeunes, cette
    formule vise à changer la mentalité des gens en ce qui a trait à l’environnement par des
    mesures de récupération et de recyclage. Les CFER qui se sont développés sur l’étendue
    du territoire québécois sont très différents des institutions scolaires traditionnelles
    connues pour les jeunes en insertion sociale. En effet, l’encadrement et les démarches
    pédagogiques offerts s’appuient sur les valeurs suivantes : rigueur, respect, effort,
    autonomie et engagement. Les CFER offrent un programme de formation, sanctionné
    par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, visant à développer des personnes
    autonomes, des citoyens engagés et des travailleurs productifs…

    extrait de:  http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/Upload/Publications/general/geep-cfer.pdf

     

    Pour ce qui suit voir le lien au bas de l’article.

    Bienvenue chez GEEP

    GEEP (Global Electric Electronic Processing) est le leader de l'industrie pour la récupération sur les investissements au niveau mondial. GEEP est le meilleur de sa catégorie comme fournisseur de services axés sur une solution d'approvisionnement inversé pour les produits des technologies de l’information et des communications (TIC). GEEP utilise des installations de recyclage de pointe en utilisant des équipements novateurs pour le traitement du matériel électronique et la gestion des actifs des TIC. Nous avons pris une position de meneur avec un engagement ferme envers la qualité et l'environnement par nos certifications ISO 9001:2008 et ISO 14001:2004, en plus de plusieurs autres certifications de l'industrie requises par nos clients. Nous affichons des succès impressionnants en travaillant en partenariat avec les fournisseurs de services de télécommunication et les manufacturiers de produits électroniques ainsi que les entreprises d’utilité publique en électricité à travers les Amériques.

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