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Le déficit de démocratie constaté au niveau de l’élection des commissaires des commissions scolaires est flagrant; près de 7 commissaires sur 10 sont élus par acclamation les autres sont élus par 8 % des électeurs inscrits. Il n’est plus utile de maintenir cette structure intermédiaire entre le ministère et les écoles. Responsabilisons nos écoles et elles deviendront meilleures.
En conséquence,
Le Parti vert du Québec abolira les subventions accordées aux écoles privées.
Le Part vert du Québec préconise une intervention précoce pour lutter contre le décrochage et investira de manière significative au premier cycle du primaire pour réduire le nombre d’élèves par classe et pour assurer les services aux élèves en difficulté d’adaptation et d’apprentissage
Le Parti vert du Québec investira davantage dans les activités parascolaires (culturelles, sportives, sociales) afin de favoriser l’engagement des élèves dans leur école et leur milieu
Le Parti vert du Québec abolira les commissions scolaires et réorientera les ressources disponibles vers les écoles. Dans ce contexte, la responsabilité de l’entretien des immeubles sera confiée aux municipalités
Le Parti vert du Québec fera des écoles primaires et secondaires du Québec des entités autonomes et responsable (tout en favorisant le regroupement administratif des petites écoles)
Le Parti vert du Québec portera l’âge obligatoire de fréquentation scolaire de 16 ans à 18 ans ou l’obtention d’un premier diplôme.
Au niveau collégial
Le niveau collégial est sans doute celui qui rencontre le moins de difficultés. C’est d’ailleurs le secteur dont on entend peu parler. Deux problématiques se posent cependant : le maintien des cégeps en région et l’accès à la formation à temps partiel pour les adultes.
Les baisses de clientèle actuelles et futures qui touchent les collèges en région et particulièrement ceux des régions ressources sont préoccupantes. Les collèges jouent un rôle important dans les régions du Québec et il est essentiel d’assurer leur survie. Les modes de financement doivent tenir compte de cette réalité. Par ailleurs, l’accueil d’étudiants étrangers peut constituer ne parte de la solution d’autant plus qu’une telle approche pourrait favoriser l‘éventuelle installation d’immigrants dans ces régions.
L’accès à la formation à temps partiel pour les adultes a déjà été très important dans les cégeps du Québec. Depuis plusieurs années, il n’y a presque aucune possibilité de compléter une formation collégiale à temps partiel; des programmes sont offerts à temps plein avec le soutien d’Emploi-Québec mais la formation à temps partiel, lorsqu’elle est disponible, coûte très cher. Les adultes doivent pouvoir se perfectionner et poursuivre leurs études à temps partiel au cégep comme c’est le cas au niveau universitaire.
Le Parti vert du Québec adoptera des règles de financement favorisant le maintien des cégeps dans les régions ressources du Québec.
Le Parti vert du Québec développera un programme visant à attirer des étudiants étrangers dans les collèges situés en région.
Le Parti vert du Québec subventionnera l’offre de formation à temps partiel dans les cégeps.
Au niveau universitaire
Le Québec a toujours voulu favoriser l’accès aux études universitaires et il a cherché à travers le temps à maintenir les frais de scolarité le plus bas possible. Ainsi, les frais de scolarité universitaire sont beaucoup plus bas au Québec qu’ailleurs au Canada : une moyenne de 2 415 $ au Québec versus 5138 $ pour le Canada. Cette situation découle du fait que le Québec a connu deux grandes périodes de gel des droits de scolarité soit de 1969 à 1989 et de 1995 à 2006; ceci a entraîné un transfert de coût d’une génération à une autre, les étudiants des années 90 ayant assumé une hausse importante suite au gel dont ont profité ceux des années 70 et 80. Attiré par la gratuité, le Québec s’est toujours distingué du reste du Canada sans oser aller jusqu’au bout. L’heure des choix est arrivée et le choix de l’accès gratuit aux études universitaires est celui à privilégier…»
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